J’ai tant rêvé de toi que mes bras
habitués, en étreignant ton ombre, à
se croiser sur ma poitrine ne se
plieraient pas au contour de ton
corps, peut-être. Et que, devant
l’apparence réelle de ce qui me hante
et me gouverne depuis des jours et
des années, je deviendrais une ombre
sans doute. O balances sentimentales.
Corps et biens
Robert Desnos
Une Citation sur les sentiments