Et je sens de nouveau avec effroi
quelle substance faible, misérable et
lâche doit être ce que nous appelons
avec emphase, l’âme, l’esprit, le
sentiment, la douleur, puisque tout
cela, même à son plus haut paroxysme,
est incapable de briser complètement
le corps qui souffre, la chair
torturée, -puisque malgré tout, le
sang continue de battre et que l’on
survit à de telles heures, au lieu de
mourir et de s’abattre, comme un
arbre frappé par la foudre.
Vingt-quatre heures de la vie d’une
femme
Stefan Zweig
Une Citation sur les sentiments